EDIAS a déposé le mois dernier un dossier auprès du Fond Social Européen géré régionalement. Son sujet est simple : lutter concrètement contre le décrochage étudiant et plus encore la marginalisation de certains publics qui ne peuvent plus faire face aux dépenses engendrées par leurs études et subissent totalement dans un contexte d’inflation et d’augmentation de tous les coûts une véritable marginalisation. Alors que l’on peut raisonnablement parler pour l’ensemble de la région ARA de plus de 40.000 décrocheurs, la solution est-elle de maintenir ces publics à l’université avec un espoir d’amélioration de leurs situations, des programmes d’aides qui bien souvent ajoutent des heures supplémentaires à des emplois du temps déjà surchargés par les activités professionnelles de survie et petits boulots improvisés ?
En lien avec les acteurs de l’emploi spécialisés dans le développement durable et l’économie sociale et solidaire, EDIAS a ainsi conçu un dispositif très simple. Un module d’information spécifique sera créé et proposé directement aux étudiants des universités de la région, avec l’appui des syndicats étudiants et des communautés éducatives, ceci afin de présenter ces métiers et les opportunités pratiques qui l’on trouve actuellement sur le terrain.
Toute personne intéressée se verra ainsi transmettre des contacts sur les différents territoires de la région afin de pouvoir accélérer une recherche d’emploi active, par ailleurs facilitée par Pôle-Emploi partenaire du projet.
Outre des emplois salariés décents, situés dans plusieurs domaines comme les espaces, verts, déchets, loisirs, transports, on trouvera également des possibilités de créer des emplois par les biais de projets professionnels accompagnés par la CRESS (Chambre Régionale d’Economie Sociale et Solidaire).
L’objectif est clairement que les étudiants concernés puissent saisir des opportunités, et bénéficier de formations rapides afin d’intégrer le marché du travail synonyme de fins de mois moins difficiles. On pourra également relever qu’une fois la situation plus stable, rien n’interdit à ces personnes de reprendre leurs études dans de meilleures conditions si elles en éprouvent le besoin.
