Depuis plusieurs années, Edias travaille avec le Conseil Régional Auvergne Rhône Alpes et les Pôles de compétitivité autour des questions de ressources humaines et de gestion de projets.
Le constat d’origine était l’absence d’outils pratiques et spécifiques pour les chefs de projets collaboratifs. Alors que sur le plan de la recherche scientifique, ces projets bénéficient de savoirs faire de premier plan, toute la partie « Gestion des Ressources Humaines » en revanche reste souvent peu, voire pas du tout optimisé et professionnalisée. Derrière ce constat assez facile à établir, on va trouver plusieurs objectifs assez clairs.
Il s’agit tout à la fois de réduire les risques d’échecs, faciliter le travail des chefs de projets, améliorer l’efficacité globale des programmes.
Edias se focalise sur les dimensions non scientifiques des projets collaboratifs d’innovation, sur la production de contenus et la mise au point d’outils concrets qui puissent permettre d’optimiser les temps de travail ainsi que la valorisation des résultats, et la cohésion des équipes sur le terrain.
Rappel du contexte et Présentation du programme :
MISSION D’APPUI RH AUX CHEFS DE PROJETS COLLABORATIFS
INNOVATION SOCIALE & PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ
Objectifs du projet
Cette démarche en 6 actions a pour but d’introduire des ressources spécialisées en appui du chef de projet collaboratif pour le management administratif, GRH et l’innovation organisationnelle.
L’objectif final est de permettre aux pôles de compétitivité d’inclure dans leurs projets de manière systématique et naturelle les éléments indispensables à un bon management de projet synonyme d’innovation sociale et d’optimisation des moyens de gestion et d’animation. Pour cela, EDIAS a développé plusieurs outils et diagnostics concrets et pratiques, eux-mêmes issus de travaux collectifs avec des chefs de projets collaboratifs.
Contexte
Ce projet est mené en collaboration avec les 12 pôles de compétitivité de Rhône Alpes Il bénéficie du soutien du Conseil Régional et de celui de l’Europe.
La logique retenue s’inspire de divers travaux universitaires sur la question de la gestion des ressources humaines au sein des structures de recherche en Europe et Amérique du Nord.
La dynamique s’est également fortement inspirée d’une enquête préliminaire conduite auprès de 66 chefs de projets, lesquels ont réfléchi avec EDIAS et proposé au final les actions figurant dans ces pages qui sont bien les questions qu’ils souhaitaient voir traitées en priorité.
D’un point de vue pratique, le principe initial a été de raisonner par rapport aux compétences non scientifiques nécessaires aux chefs de projets collaboratifs. EDIAS a donc créé un référentiel de compétences unique avec autoévaluation.
Une fois la question des compétences maîtrisée, on a pu aborder la problématique de la valorisation du « non scientifique » dans de tels projets. En d’autres termes, comment comptabiliser, prendre en compte, organiser la totalité des activités, actions non scientifiques? La réponse est une méthodologie qui propose une architecture complète d’actions spécifiques organisées à partir de workpackages spécialement développés. On va non seulement y trouver l’ensemble des tâches administratives et managériales, mais également de très nombreuses actions de valorisations, bonnes pratiques, susceptibles d’enrichir le projet et de le distinguer par rapport à d’autres.
Après les compétences et workpackages, on trouvera plusieurs documents juridiques consacrés à la délicate question de l’accord de consortium. Elément considéré comme problématique, particulièrement pour les PME, l’accord de consortium se voit ici modélisé, simplifié, et clarifié par l’entremise d’un professionnel du sujet, Maître Franck Robert.
Enfin, on trouvera deux enquêtes de faisabilité sur le tutorat et le temps partagé. Le tutorat qui reste une excellente méthode pour partager des compétences et savoirs faire non écrits et généralement non enseignés peut-il s’appliquer à de tels projets ? Quel serait l’accueil des professionnels concernés à une telle initiative et quel modèle économique pourrait répondre aux besoins ? De même, le temps partagé pourrait permettre comme c’est déjà le cas dans certains pays de décharger les chefs de projets de nombreuses tâches et d’optimiser du même coup davantage les projets. Ici encore qu’en pensent les professionnels et quels pourraient être les critères de mise en place ?
Enfin, la logique initiale d’un livret d’accueil s’est transformée progressivement à la réalisation d’un ouvrage synthétique comprenant non seulement les outils déjà développés mais également une aide à la prise en main de ces derniers tout au long du projet.
L’objectif final est de permettre aux pôles de compétitivité d’inclure dans leurs projets de manière systématique les éléments indispensables à un bonmanagement de projet synonyme d’innovation sociale et d’optimisation des moyens de gestion et d’animation.
- LES COMPÉTENCES : Production d’un référentiel complet des compétences non scientifiques des chefs de projets ainsi qu’une sensibilisation sur le sujet (outil d’autoévaluation)
- Les Workpackages (« WP+ ») : Rédaction d’un guide complet de plus de 150 actions spécifiques non scientifiques organisées à partir de 4 workpackages transversaux qui valorisent, structurent et sécurisent les projets collaboratifs innovants.
- ACCORD DE CONSORTIUM : Production d’une synthèse et de deux modèles d’accords transposables à tout projet collaboratif avec un guide vidéo réalisé par Maître Franck Robert.
- TUTORAT : Réalisation d’une enquête de faisabilité à partir de plusieurs séminaires organisés avec des chefs de projets collaboratifs. Le document peut permettre très rapidement la mise en place d’un dispositif de ce type.
- TEMPS PARTAGÉ : Etude de faisabilité d’un dispositif de temps partagé dédié à l’administration / animation technique et sociale des projets collaboratifs intégrant en particuliers un modèle économique réaliste et des options de fonctionnement élaborés en lien avec plusieurs établissements universitaires de la Région Rhône-Alpes.
- COMMUNICATION / FORMATION : Conception et réalisation de supports de communication à destination des chefs de projets
- Publics bénéficiaires du projet Les publics bénéficiaires du projet sont donc les chefs de projets collaboratifs ainsi que les pôles de compétitivité rhônalpins et par extension les entreprises adhérentes des pôles et particulièrement les PME.